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 Et la nuit résonna de milles cris... [event 1]

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AuteurMessage
Jahynzar
Officier
Jahynzar


Messages : 55
Date d'inscription : 27/07/2009
Localisation : Fondue dans l' Ombre...

Et la nuit résonna de milles cris... [event 1] Empty
MessageSujet: Et la nuit résonna de milles cris... [event 1]   Et la nuit résonna de milles cris... [event 1] Icon_minitimeMer 29 Juil 2009, 11:24

Vous ne pouvez comprendre tant que vous n’avez pas regardé dans les tréfonds de l’Ombre, tant que vous n’aurez pas été obligé de faire face à vos plus sombres cauchemars. Vous entendrez alors les échos de millier de cris et certains d’entre eux... sortiront de votre gorge...



Depuis plusieurs nuits, les lueurs tremblotantes de quelques bougies étaient visibles à travers les fenêtres de la bibliothèque du Village du Nord. Au milieu de nombreux parchemins et manuscrits relatant des sombres arcanes de l’Ancien Archéron et des Divinité d’Hyboria, la petite silhouette de la jeune Jahynzar veillait tard. Cherchant dans les archives de La Main Noire étalée devant elle sur une table de chêne toutes brides d’informations qui pourraient lui révéler son passé. Sans cesse dans ses rêves remontaient à la surface les même souvenirs : les sombres bâtiments noir et lisses construits dans une vallée prise entre trois gigantesques montagnes ; son étrange apprentissage auprès des Maitres vêtus de sombres robes mouvantes ; cette nuit fatidique où elle reçu cette Marque qui brûle sa poitrine et que sa peau perdit son teint d’albâtre et devint sombre à jamais... qu’elle cru mourir et fuyant ce cauchemar réel, se jetant dans le fleuve rugissant en contre bas des montagnes.


Je n’éprouvais guère le désir de dormir... j’entends au loin le roulement du tonnerre d’un orage qui approche. Un vent frais balaye soudainement la pièce et j’observe un moment les ombres fantasques que projettent les flammes vacillants des bougies sur les murs. De l’autre côté de la pièce, une ombre se meut dans l’obscurité. Je lâche le morceau de parchemin que je tenais en main et entrepris de dégainer l’une de mes dagues avant même d’avoir distingué qui se trouve en face de moi. Cette petite silhouette qui a à peu près ma taille et ma corpulence. Tous deux sommes parfaitement immobiles. Les reflets des flammes des bougies dansent le long de la lame de ma dague. La silhouette avance d’un pas... je ne m’y oppose guère car la table se situe entre nous et cela l’approche de la lumière des bougies. Je me retrouve à contempler un visage étrangement familier... les traits sont vieillis et ne sont pas ceux dont j’ai l’habitude de voir, mais sont aisément reconnaissable... « je » me souris...
« Tu dois savoir... »
Ces mots flottent dans l’air comme la fumée au dessus des flammes des bougies.
« Au commencement, il n’y avait rien. Seul le Néant occupait le Vide et cela depuis des éons. Puis vint l’âge des Trois Dieux dont les Noms doivent être tus qui naquirent des pensées du Néant. C’était l’âge des Anciens et ensemble ils donnèrent un Nom à toutes choses pour les individualiser et fixer leur forme... Ainsi virent les débuts de l’Humanité. Mais ce que peu savent, c’est que quelque chose, un soupçon de Néant, refusa de s’en voir attribuer un... Et cette petite chose se glissa derrière une pierre récemment baptisé et se cacha derrière la toute nouvelle « ombre » ».
« Et elle dit à l’ombre. Cache-moi de ceux qui donnent un Nom car celui qu’on pourrait me donner me retiendrait et ne ferait de moi qu’une simple chose. Cache-moi et je me souviendrais de toi. Je m’allierais à toi. Et grâce à toutes les formes que je pourrais prendre puisque je n’ai pas de Nom. Je m’étendrais sur ce Monde... »
Ses bras sont ballants et je vois que ses mains sont vides. Elle fit encore un pas et se trouva de l’autre coté de la table. Les ombres vacillantes des bougies me révélèrent un visage aussi vierge qu’une ardoise, sa bouche, qui n’est pas vraiment visible, dit :
« Jahynzar... »
Mon bras est plus prompt que mon esprit encore sous le choc. Ma lame part en un éclair et frappe mon double d’ombre d’un coup précis qui lui entaille profondément la poitrine et son corps se dissipe en une bouffée de fumé dans un long gémissement semblable à celui du vent.


Je me réveille, frigorifiée et effrayée, et ne puis distinguer au premier abord le rêve de la réalité... Je réalise alors que je suis couverte de sueurs et que les bougies sont toutes soufflées ; seule la pale lueur de la Lune filtre à travers les fenêtres de la bâtisse. Comme je me lève pour rallumer l’une des bougies, quelque chose attire mon attention. Il s’agit d’un mouvement dans le coin. Me retournant, je sens toute force quitter mes jambes et je m’effondre presque. « Je » me tiens prêt de la fenêtre. La clarté du clair de Lune est effacé par un nuage et l’ombre disparaît aussi vite qu’elle était apparue dans un long murmure qui se fit échos dans la pièce.
« Sharak... »


Je me réveille, endormis sur un tas de parchemin et de manuscrit étalés sur la table de chêne de la bibliothèque. Le feu des bougies presque totalement consumée éclairent avec peine la pièce. Il fait toujours nuit mais les premiers échassiers des Marais commencent à s’éclaircir la voix. Je dois retrouver ce vieux prophète aveugle sur les quais de Khémi... je quitte alors précipitamment le Village du Nord, tentant de me défaire de l’étrange cauchemar de ma nuit agitée.



Les paroles de ce vieux fou sont toujours aussi pleines d’énigmes et de vérité à demi-mots. Mais la certitude de me rendre en ce lieu m’avait étreint au plus profond de mon être.
Pourquoi ? Pourquoi les Plaines de Lacheish ? Quel pouvait être le lien qui m’unissait à cet énorme monolithe qui gisait au nord des terres de Cimmérie ?


J’ai chevauché toute la journée durant pour rejoindre ce lieu et plus je m’en approche et plus je ressens croitre en moi cette lancinante douleur au niveau de ma poitrine. Serrant les dents et chassant le voile blanchâtre qui vint troubler ma vue, je descends de monture arrivée à la passe du Champ des Chefs et me dirige avec appréhension vers la base du monolithe.
Un cri né du plus profond de mon être déchira le silence de la Plaine de Lacheish alors que je sentis cette sombre Entité jaillir du plus profond de mon âme. Elle s’empara de tout ce qui est moi, morceau après morceau... arrachant mon âme de mon corps. Il n’y eu ensuite qu’un mouvement, un instant limpide qui sembla devoir durer éternellement. Je sentis mon corps réagir mais ne pouvait lui ordonner d’arrêter. Il y eu un rire ; gémissement de créatures affamée et déchirée par la souffrance.


Et la nuit résonna de mille cris... l’engeance de l’Ombre que j’étais devenu dansa avec la Mort l’écarlate valse des lames dans un rythme endiablé des lames entrechoqués, des râles syncopés par l’agonie étouffée... Elle dansa toujours plus vite sans jamais se fatiguer... L’Ombre dansa avec la Mort en traversant les Plaines de Cimmérie entrainant dans son sillage tous ceux qu’elle croisait sur son chemin de linceul macabre.
Elle remonta le Champ des Morts jusqu’au Village de Conall.



Lorsqu’il arriva à l’abord du Village de Conall, Léolidas savait ce que l’odeur signifiait, mais n’était guère préparé à ce qui l’attendait. La puanteur était suffocante, il y avait des lambeaux de tentures et de bois brisés dans tout le village. Les étales du marché étaient éventrées. La puanteur n’était pas uniquement due au sang ; il y avait également celle, plus forte encore des entrailles. Les villageois présent avaient été éviscérés, leurs intestins étaient répandus au sol parmi les restes des corps démembrés. Il eu du mal à reconnaître la petite silhouette de la jeune Jahynzar car elle se déplaçait à une vitesse dont elle n’avait jamais été témoin auparavant. Jamais il n’avait vu cet Art là. Elle ne cessait d’apparaître et de disparaître dans des volutes de fumé sombre. La petite Ombre n’était jamais à l’endroit d’où elle allait porter son prochain coup. Elle dansait parmi les cadavres avec un rire de démence ; gémissement de créature affamée et déchirée par la souffrance. Brandissant son immense épée, Léolidas bondit sur la petite Ombre. Il esquiva avec peine l’une des lames de la furie et son épée traça une courbe dans l’air et vint à la rencontre de l’autre lame de l’Ombre, comme pour une étreinte fatale... des étincelles jaillirent tandis que la lame de l’Ombre glissait sur l’épée de Léolidas... avant de mordre goulûment dans la chair... laissant une profonde blessure dans son flanc. Léolidas tomba à genou et serra les dents de douleur... Comme lassé d’un jouet qui ne l’intéresse plus, la petite Ombre repris sa danse avec la Mort en direction du Village de Connarch... jusqu’au porte de la Citée blanche.



Myrcella regarda d’un air hébété le corps des ménestrels à l’abord de Tarantia. Des morceaux d’étoffes aux couleurs vivent flottaient aux vents. Les cadavres étaient trop déchiqueté pour qu’on en reconnaissent les traits... l’un était sur le dos, ses orbites vide fixaient le ciel, de profonde blessures lui entaillait la partie inférieur du torse ; elles sont suffisamment profonde pour laisser apparaître une cavité entre les côtes... un autre était allongé sur le ventre et une partie de son visage était enterré ; ce qui dépassait de son crane et la partie supérieur de son dos étaient balafrés de nombreuses petites entailles... un autre encore était recroquevillé sur lui-même en position fœtal, les mains recouvertes de ses propres vicaires qui se sont répandu par une énorme déchirures dans son ventre... A quelques pas de là... le corps de ce qui devait être une femme, ses pieds se balançait à environ un mètre du sol, et son corps était traversé par une grosse branche qui émergeait de son ventre. Ses bras pendaient de chaque côté et ses doigts restaient serrés sur son instrument en raison de la violence de la mort.



Elyne eut du mal à reconnaitre la petite silhouette de la jeune Jahynzar à son arrivé sur la place du marché de Tarantia car elle se déplaçait à une vitesse dont elle n’avait jamais été témoin auparavant. Le Garde Aquilonnien était déjà débordé par la furie et recula au moment où Elyne tenta de l’arrêter. Elle esquiva avec peine l’une des lames de l’Ombre qui lui échappa en acculant le Garde de Tarantia de sa seconde Lame. Jamais Elyne n’avait vu cet Art là. La petite n’était jamais à l’endroit d’où elle allait porter son prochain coup ; ne cessant d’apparaître et de disparaître dans des volutes de fumé sombre. Le Garde Aquilonnien tenta d’éviter le coup mortel de l’Ombre et trébucha. En tombant, il pourfendit par chance la jambe de son assaillante... mais ne traversa qu’un autre nuage de fumé sombre. L’Ombre se désintéressa à nouveau de ce lieu et disparaissant dans un rire de démence ; gémissement de créature affamée et déchirée par la souffrance, quittant Tarantia pour les Terres sauvages de Zelatas.



La danse de Mort fut finalement stoppée à l’abord du Camps des Parias. Elyne rattrapa et fondit sur la petite Ombre en invoquant un premier flot de flammes. Ce fut alors que surgit, issue du plus profond des Enfers, le Maudit. Elyne se retrouva confronté aux deux plus grand Fléau d’Hyboria... Usant de tous son savoir et faisant appel à la puissance de son Dieu Set... Elyne abattit sur ces deux folies l’étendu de ses sombres arcanes... Un déluge de feux et d’aciers accompagnèrent la valse de Mort de ces trois élus qui tournoyèrent sans répits.
Il ne fallut guère longtemps pour que Myrcella accompagnée de Mist se joignent à leur Hiérophante pour tenter d’arrêter le tourbillon de Mort qu’était devenu leur jadis compagnons. Tandis que le Général Kairo accompagné de Cyriades et Nawal ne furent pas de trop pour tenter de contenir la folie vengeresse du Maudit.



Elyne était déjà débordé par la furie et recula au moment où Myrcella, brandissant sa masse, entra dans la mêlée. Myrcella esquiva avec peine l’une des lames de l’Ombre qui disparût en une volute de fumée pour réapparaitre devant Elyne et l’accula de sa seconde Lame. Jamais Myrcella et Mist n’avait vu cet Art là. La petite n’était jamais à l’endroit d’où elle allait porter son prochain coup ; ne cessant d’apparaître et de disparaître dans des volutes de fumé sombre. Mist esquiva à son tour avec peine l’une des lames de la furie et son épée traça une courbe dans l’air et vint à la rencontre de l’autre lame de l’Ombre, comme pour une étreinte fatale... des étincelles jaillirent tandis que la lame de l’Ombre glissait sur l’épée de Mist... avant de mordre goulûment dans la chair... laissant une profonde blessure dans son flanc. Mist tomba à genou et serra les dents de douleur... Myrcella tenta d’éviter un coup mortel de l’Ombre et trébucha. En tombant, l’ombre ne parvint qu’à pourfendre par chance le bras de Myrcella en une fine entaille. L’Ombre eut alors un rire de démence ; gémissement de créature affamée et déchirée par la souffrance. Elyne profita de ce moment d’arrogance de l’Ombre pour faire s’abattre sur elle un puissant flot de flamme. La petite silhouette de la jeune Jahynzar s’écroula finalement au sol dans un spasme, comme un pantin désarticulé. Dans un long gémissement semblable au vent rugissant dans les branches, l’Ombre tenta de corrompre l’esprit de tous ceux qui l’entourait. Elyne, Myrcella, Mist, Cyriades et Nawal furent soudainement confrontée à leur plus ancien cauchemar... Douleur... Haine... Peur... tous ces sentiments nourrissaient l’Ombre. Elyne tomba aussitôt à genou et, tout en puisant dans sa foi absolue en son Dieu Set, entra en une trance salvatrice ; murmurant les louanges du Dieu Serpent de Stygia. Mist ne put résister longtemps à ce choc et grimaçant de douleur s’écroula au sol... tout comme Cyriades qui face à ses anciens démons pourfandait l’air de ses dagues, tentant de faire reculer ses fantômes ... Nawal resta paralysé, luttant intérieurement pour préserver le reste d’humanité qu’elle avait... seul Myrcella semblait étrangement épargné par l’Ombre... Au pris d’un effort de volonté, Elyne parvint à plonger son âme dans l’abime du Néant et parvint à en extirper l’âme de la petite Jahynzar... aussitôt l’influence de l’Ombre s’estompa et disparut.



La jeune Jahynzar ouvrir lentement les yeux, reprenant conscience d’elle...
« Que ?... Que fais-je ici ?... Que faites vous tous là ?... Que c’est il passé ?... »
La tête lui tournait et tous les muscles de son corps lui faisaient mal...
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