Cyriades de Tarantia

Les bas fonds de la capitale de l'Aquilonie se souviennent encore de lui, du moins de son nom ... Cyriadès, il se plaît à revendiquer ses origines aquiloniennes tel des lettres de noblesse. Les Ombres de Tarantia l'ont vu grandir en leurs seins. Cet homme de corpulence et de taille moyennes, n'a rien d'exceptionnel on pourrait même dire qu'il fait partie de ses gens insignifiants que l'on croise plusiers fois par jours sans jamais sans rendre compte. Seul signe distinctif, ses longues moustaches blondes tombantes et son crane aussi chauve que la surface d'un plastron de bronze. Cette silhouette passe partout est très vite devenue un atout pour ses activités. Si peu de gens ne se rappelaient l'avoir croisé une seule fois, et pourtant tous avaient déjà entendu parler de cette homme ou plutôt de cette assassin.

Cependant un beau jour Cyriadès disparut soudainement, plus aucune trace de vie. Il s'était volatilisé. Beaucoup de ces anciens contacts pensaient même qu'il était mort suite à une affaire mal négociée. De long mois se sont écoulés avant que l'homme ne refasse surface. Il avait changé, son regard était devenu plus noire, ses pensées plus mystérieuses. Ses anciens contacts ne le reconnaissaient plus et lorsqu'ils abordèrent avec lui les raisons de son absence, Cyriadès se muait dans un profond mutisme.

Après avoir récupéré son peu d'affaire personnel qu'il avait laissé à la capital, il repartit aussi vite qu'il était réapparu pour le nord. Il pensait que les contrées gelées du Vanaheim pourrait lui faire oublier ces derniers mois d'existence, mais il se trompa. Après quelques temps, il compris que sa destinée n'était pas dans les terres du nord.

Il décida de se diriger vers la Stygie non sans avoir au fond de lui une petite appréhension, terre de villégiature du dieu serpent. Il avait entendu tant de choses au sujet de cette contrée par des voyageurs de toutes ethnies qu'il se devait d'y aller. Peut-être devait-il affronter cette région, ce peuple de manière à oublier son passé.

Après plusieurs semaines passé à Khemit la noire, Cyriadès était toujours hanté par ces vieux démons. Il était au bout de son chemin. Et pourquoi ne pas s'abandonner aux mains du noir seigneur "Set" . Il était dis que ce dieu attribuait à ses plus fidèles sujets des pouvoirs étranges. Cyriadès ne désirait n'obtenir que le pouvoir d'oublier. Il décida donc de servir la cause de Set dans l'espoir que le noir Seigneur se pencherait sur son humble serviteur.

il rejoignit "la main noire" guilde de mercenaires Stygienne d'obédience Sethite. Peu à peu il repris confiance en lui. Il était entouré de nombreux et nombreuses partenaires qui voyait en lui une personne de qualité. Lewehian "Seigneur de la Guilde", Thanatoss le nécromancien "Emissaire des ombres" sans oublier Ibikhi et tous les autres membres constituaient dorénavant sa nouvelle famille pour la gloire de Set.

Ce n'était pas possible et pourtant elle était là devant lui dans la rue principale de Tarantia. Elle paraissait apeuré, effrayé par l'immense foule qui se pressait dans cette artère principale de la capital d'Aquilonie. Son regard laissait transparaitre un océan de tristesse.

Il se souvint de la scène qui se déroula dans les jardin de son ancien employeur, Mephitaes le marchand d'esclaves. Plusieurs saisons s'étaient écoulées depuis mais il s'en souvenait comme si c'était hier. Lâhhotep, son nom résonnait encore dans sa tête. Le nom de l'esclave Stygienne de son maitre qui lui avait conquis le coeur. Malgrès son statut d'esclave il avait interféré au près de son employeur pour qu'elle puisse accéder à la fonction de maitresse de maison. Leur idylle se consolida et Cyriadès caressait l'espoir en secret de pouvoir racheter la liberté de sa bien-aimé à son employeur, il aurait bientôt assez d'argent.
Mais le destin en avait voulu autrement et s'était acharné sur ce jeune couple. Lors d'une réception parmis tant d'autres, régulièrement organisées par le marchand en l'honneur de ses clients privés. Ces réception étaient l'occasion de présenter ces dernières acquisitions à la noblesse Aquilonien décadente. La vie de Cyriadès bascula. Cela fesait un long moment qu'il n'avait vu Lâhhotep, son sixième sens le pressa de la retrouver au plus vite. Il parcoura la villa de long en large, rien..... Il coura jusqu'au jardins, rien .... Lorsqu'il entendit un cri, celui de Lâhhotep. Il coura jusqu'a elle, haletant il courra jusqu'a elle ou il la vit allongé par terre, ses vêtements arrachés, ses cuisses écartées, le visage tuméfié, un filet de sang s'écoulait de son nez et de la commissure de ces lèvres. Deux jeune hommes issus de hautes noblesse aquilonienne étaient entrain de se gratifier de leur exploit tout en se rhabillant. Lorsque l'un d'entre eux le vit et lui dis "Quoi ? Que regardes tu comme cela, tu diras à ton maitre qu'il choisisse mieux ces esclaves en les prenant plus servile la prochaine fois. Cela évitera que je perde du temps à les soumettre" Les deux hommes rièrent à gorge déployée. Le regard de Cyriadès ne pu se détacher du visage tuméfié de sa bien aimée .................... Un éclair rouge lui voilà la vision.

Et il se retrouva là à Tarantia entrain de fixer une jeune Stygienne ..... "Lâhhotep" murmura-t-il pour lui même, puis rapidement il compris que ce n'était pas elle, cela ne pouvait être elle. Mais tant de chose la lui rappelait, sa silhouette, le timbre de sa voix et se regard..... se regard si envoutant. La ressemblance était troublante .......

Comment cela était-il possible ? Cette femme, Kaouit qui lui rappelait tant sa bien aimée Lâhhotep fesait partie de l'organisation. Les vieux démons du passé semblaient jours après jours plus docile avec elle à ses cotés. Elle était si mystérieuse et si fragile, tout comme l'était Lâhhotep. Il redoubla de ferveur pour porter l'hégémonie du Noir seigneur à travers toutes l'hyboria car à n'en pas douté elle était là pour lui. Qui aurait pu la mettre sur son chemin si ce n'est ce Noir Seigneur dont il était devenu son bras vengeur. Il se permit de rêver en une existence plus sereine dans l'avenir. Il gagna peu à peu la confiance de la jeune femme, à qui il ne cachait plus ses sentiments. Sentiments qui se révélèrent partagés. Ils se livrèrent l'un à l'autre, apprenant à comprendre les passages de leur vie qui attisèrent leurs noires pensées. Malgrès le poids de leurs tragèdies, les deux personnages semblèrent plus fort ensemble pour affronter leur avenir au sein de l'organisation .... Du moins c'est ce que Cyriadès pensait ....
lorsque Ibikhi lui annonça la disparition de Kaouit, il ne compris pas de suite la teneur exacte du message. Kaouit avait disparu ...., partis .... déserté l'organisation.
A ces mots le sol se déroba sous les pieds de Cyriadès, le monde tout autour de lui s'écroula. Elle était partis... en l'abandonnant ... lui ... Cyriadès...
Partis pour protéger un amis, un simple ami... et lui qu'était-il pour elle ? Un ami également, tout comme les autres, un simple ami que l'on rencontre au détour d'une ruelle par pure hasard. Pourquoi ? POURQUOI ? Pourquoi avoir fait cela. Le coeur de Cyriadès s'arréta de battre pour la deuxième fois de sa vie. Après la déception, l'incompréhension laissèrent place à la colère envers cette femme qui s'était jouée de lui, qui devait rire de le voir lui et son esprit tourmenté. Il alla hurlé sa colère sur les plages de Khemi à s'en arraché les cordes vocales. Après ce moment de frénésie, il retrouva son calme, il comprit à ce moment là qu'une larme s'écoulait le long de sa joue droite qu'il essuya d'un rever de main. Ses vieux démons étaient revenus le hanté et il les sentait plus fort que jamais ...

Plusieurs lunes s’étaient écoulées depuis le départ de Kaouit. Son image disparaissait peu à peu de la mémoire de Cyriades atténué par les assauts répétés de ses vieux démons du passé. Son âme était plus que jamais tourmentée par ses esprits malfaisants. Le salut de Cyriades se trouvait au sein de l’organisation, le fait qu’il puisse occuper son esprit nuit et jour au bien de la Main Noire lui procurait une douce sensation de chaleur et de bonheur tout comme l’effet du lotus noire sur une personne tourmentée. Il œuvrait du mieux qu’il pouvait pour étendre l’influence de la Main Noire sur Khemi. Le dessein du seigneur du Chaos lui plaisait, faire de la Main Noire l’organisation criminelle la plus crainte de toute l’hyboria. Ce même seigneur du Chaos qui la fait appeler à lui, de toute urgence. Que pouvait bien lui vouloir le Seigneur Lewehian ? Cette convocation avait-elle un rapport de près ou de loin sur son implication au sein de la guilde ? Le seigneur Lewehian avait-il percé au grand jour les raisons de sa fuite d’Aquilonie ? Voulait-il le répudier de la Main Noire pour le punir de sa faiblesse vis-à-vis du passé ? Tant de questions se bousculait dans la tête de Cyriades, mais il ne pouvait montrer le moindre signe de faiblesse vis-à-vis du Seigneur car cela aurait irrémédiablement signer son arrêt de mort, il en était conscient ….
- Cyriades ! approche je te prie.
- Oui ! Seigneur Lewehian
Se rapproche et s’agenouille en inclinant la tête devant le Seigneur du chaos. Le temps lui donnait l’impression de s’être arrêter à l’instant même ou il se retrouva face au dirigeant de l’organisation.
- Tu peux te redresser Cyriades.
- Bien maître !
Se redressa devant son Seigneur…
- Cyriades ! Nous avons un réel problème. Ibhiki le dirigeant de la branche des ombres a disparut depuis plusieurs jours. Nous sommes sans nouvelle de lui. Notre réseau d’informateur redouble d’effort pour découvrir une quelconque trace du « Maître des Ombres ». Mais il faut se faire une raison, tant qu’il ne refera pas surface notre branche des ombres se trouve diminuée. Tu connais aussi bien que moi l’importance de la fonction qu’il occupait. Je ne peux laisser la branche des Ombres livrer à elle-même. Cela serait mauvais pour nos affaires et également pour le moral de nos troupes.
Plonge son regard de braise dans celui de Cyriades.
- Jusqu'à ce qu’Ibikhi ne soit retrouvé tu dirigeras la branche. J’en ai parlé avec le Kairo, il est tombé d’accord avec moi. Ton dévouement auprès de l’organisation depuis ton intégration fait de toi un élément majeur de la Main Noire. Tu m’as juré fidélité et obéissance, alors ne me déçoit pas … Cyriades ! Allez va et honore les contrats qu’ibikhi avait accepté au nom de l’organisation.
- Bien Seigneur ! Je ne vous décevrai pas. Que par ma vie ou ma mort je puisse vous servir au meilleur de vos interêts , Seigneur !
Cyriades recula en inclinant la tête devant son Seigneur. Il ne la releva qu’une fois sortis de la salle du trône tandis que les portes se refermèrent devant lui. On pouvait lire sur son visage un large sourire.
- Je ne vous décevrai pas Seigneur.
On entendit un rire parcourir les couloirs du donjon.

Cela faisait de nombreuses lunes que seigneur Lewehian avait disparu. L'assassin Aquilonien faisait le bilan depuis cette perte. L'organisation étaient à présent dirigé par une quelques d'officiers. Le village de guilde se développait de manière acceptable, le donjon ainsi que l'armurie et la forge avaient atteint une architecture optimum permettant aux maîtres artisants de façonner des pièces uniques au monde. Les efforts se reportaient à présent sur le bâtiment d'alchimie, le chantier était colossal mais cela ne devait pas décourager les membres de l'organisation qui oeuvraient toujours avec la même intensité. Cyriadès était toujours en charge de la branche des ombres. Ces ombres qui sommeillaient depuis trop longtemps. La Main Noire devait à nouveau s'affirmer comme l'organisation principale d'assassin de Stygie. Il réactiva ses contacts et informateurs afin que chaque homme, chaque femme sache que les Ombres de la Main Noire étaient de nouveaux présentes et affutés comme au temps du Noir seigneur Lewehian.

La nuit était fraîche même en cette saison … mais en quelle saison sommes nous. Cyriades était incapable de s’en rappeler. Il ne porta pas plus d’importance à cela qu’un enfant l’aurait fait. Sans doute la fatigue accumulé ces derniers temps. Tout ces efforts pour amener « La Main Noire » à se hisser sur le devant de la scène politique de khémi et prendre sous contrôle le lieu stratégique que représente le Caravansérail situé dans la province de Khopshef. Cette amnésie passagère disparaîtra aussitôt dès lors qu’il aura retrouvé son compte de sommeil … enfin, dès qu’il le pourra.
Il y était arrivé … Là, derrière les taillis apparaissait une entrée taillée dans la pierre. Une vague de chaleur s’échappa de ce trou béant, contrastant avec la morsure du froid de la nuit sur son corps. Il s’introduisit dans cette ouverture avec toute les précaution d’usage qui avait acquit tout au long de sa vie et disparaissait dans les ténèbres. Il lui fallut quelques instants d’adaptation à ses yeux pour s’habituer à la transition de la lumière de la lune, à l’obscurité des abysses… ces abysses qui s’éclairaient peu à peu grâce aux faibles halots lumineux que produisaient les mousses et autres lichens tapissant ces lieux. Il s’avança dans le boyau étriqué. Il était heureux de ses nouvelles recrues. Ogoth, ce sorcier semblait être un personnage aussi étrange qu’érudit. Cyriadès le savait, il ne pouvait se passer d’une personne versée dans l’art occulte. Mieux valait-il l’avoir à ses cotés qu’en face de lui. Il souriait en pensant à Septhys, cette Prêtresse pourrait nous être vitale dans nos relations avec le clergé de Khémi, à n’en pas douter. Melnimanay quand a lui était plus mystérieux, il se révélait être un guerrier doué de grande capacités mais il en connaissait trop peu sur lui pour donner un avis sur le choix de ce recrutement … observons le davantage …

Un son le sortit de ses pensées, il se maudissait d'avoir perdu sa concentration et s’être fait surprendre. Il loua la providence que cela ne soit qu’un grondement très faible qui le tira de sa rêverie et non pas une lame. Cela provenait du fond de ce passage …
Il continuait d’avancé en redoublement de précaution puis peu à peu ce grognement se transforma en musique accompagnée de chant.
Un halot lumineux s’intensifiait devant lui, tel un papillon de nuit, il était attiré par cette lumière rougeoyante et ces chants envoûtants. Le son ce fit un peu plus fort à chaque pas.
Il arriva au bout de son tunnel, la musique devenait assourdissante. Il se trouvait en surplomb d’une grande salle circulaire, 5 m le séparait du sol. Tout autour de cette salle étaient disposés à intervalles réguliers des braseros. Une odeur de camphre mélangé à celui du souffre flottaient dans cette caverne. Il devait se contenir de ne pas tousser pour libérer ses poumons de cette agression. La chaleur qui régnait dans cet endroit commençait à en devenir étouffante. Il découvrit la raison en observant le mur qui lui faisait face. Celui-ci était percé de plusieurs trous desquels s’échappaient un torrent de lave en fusion qui se répandait dans un fossé. Il délimitait un cercle de pierre sur lequel était placé un autel noir comme l’onyx. Sur sa droite il vit une procession d’une vingtaine de personnes vêtues de robes noires, leurs visages étaient cachés par leur capuche. Tous entonnaient le chant du meneur armé d’un gong. Une dizaine de garde les suivaient à distance. Les armures de ces guerriers étaient étranges, elles semblaient être de manufacture stygienne mais elles ne ressemblaient en rien çà celles portés par les gardes des hautes villes stygiennes, ni du clergé. La procession des hommes encapuchonnés arrivait à quelques mètres de l’autel, tandis que les gardes prenaient position tout autour de la caverne. Deux personnes se détachèrent de la procession et se placèrent derrière l’autel. L’un d’entre eux, dans une langue inconnue, lança une injonction en levant les mains au ciel. Le sol s’ouvrit en deux dans une zone située entre l’autel et le reste des hommes en noir. Les chants s’intensifiaient. Les dalles de granit s’arrêtèrent et laissèrent apparaître un trou. De celui-ci sortit lentement, très lentement une … une femme de dos.
Avec de long cheveux d’un noir de jais, d’une silhouette laissant imaginer ses formes généreuses. Elle n’était vêtue que d’une robe ou plutôt d’un voile transparent, noué autour de son cou, laissant son dos nu. Elle portait également une sorte de masque rituelle en or. Quand la femme fut totalement sortit de terre, elle se retourna pour faire face à l’assemblée des hommes. Cyriadès vit qu’elle avait les poignets et chevilles liés, sa poitrine était légèrement dénudée. Il ne faisait aucun doute il s’agissait bien d’une femme. Un sentiment de mal être s’empara de Cyriades, sûrement du à la chaleur et aux émanations qu’il respirait depuis son arrivé. Les deux hommes s’approchèrent de la femme et lui enlevèrent son masque représentant le visage hideux d’une quelconque horreur d’un temps très ancien. Ce masque aux traits de souffrances laissa apparaître un visage d’une femme d’une grande beauté, ses yeux sous lignés au khôl accentuaient son regard. Ses lèvres étaient d’une grande finesse aussi fragile qu’un voile de coton. Cyriades fut subjugué par cette beauté … sa sensation de mal être empira, des gouttes de transpirations apparurent sur le front de Cyriadès, sa bouche refusait de laisser échapper le moindre son, ses jambes commencèrent à trembler, son cœur tambourina la chamades, il faillit s’évanouir à la vue de cette jeune femme qui allait prendre place sur cette autel. Cet chant devenait insoutenable toujours de plus en plus fort, les coups de gong se faisaient de plus en plus violent. Le Cœur de Cyriadès allait exploser quand il réussit au prix d’un ultime effort à sortit un son de sa bouche … LÂHHOTEP ! Le rugissement se fit entendre dans toute la caverne. La jeune femme leva les yeux sur la petite corniche sur laquelle Cyriadès se tenait tant bien que mal. A son tour elle hurla en sanglotant … CYRIADES ! CYRIADES ! NE M’ABANDONNE PAS ! L’un des homme en noir près de l’autel donna des ordres aux gardes de la salle dont une partie quitta la salle tandis que l’autre douer d’une force surhumaine pris la jeune femme par la taille et la plaqua sur l’autel. Celle-ci se débattit mais l’homme avait la main mise sur elle. Elle criait, elle suppliait … CYRIADES ! CYRIADES ! Le deuxième homme en noir se rapprocha de l’autel et sortit des plis de sa robe une lame rituelle, il s’approcha de la femme, leva sa main. Toujours dans la caverne résonnait les cris désespérés de la femme … CYRIADES ! CYRIADES ! NE ME LAISSE PAS ! Cyriadès en oublia la situation précaire dans laquelle il se trouvait, la rage le fit s’avancé … un peu trop. Il perdit l’équilibre et commença à tomber … sa chute lui sembla durée une éternité et tout au long de sa chute, il entendit Lâhhotep … CYRIADES ! CYRIADES ! NE ME LAISSE PAS !

*Il se réveilla en sueur, les yeux injectés de sang*